Pourquoi avoir entrepris une anthologie du silence ?

Choisir d’illustrer le silence nous aide à nous accomplir dans la recherche d’un futur indéchiffrable ou de liens indécis. Les forces élémentaires du silence régularisent l’afflux des mots devant la falaise du labyrinthe en y préparant l’émotion, la méditation, la juste note, pour écouter comment le silence résonne.

Tout se rassemble en un silence de conversations, de variations pour associer des images, des sonorités, des sentiments sans équivoque. L’on voudrait ouvrir la fenêtre, inviter le silence, lui permettre d’aller seul se mettre en place, là justement où il est attendu dans le calme du monde, pour jouer de ses sons, de ses sens et faire œuvre de beauté, de plaisir…

J’irai partout où les rayons m’acceptent

pour retrouver la sainteté des mots

dans le silence démesuré des jardins de pierre

où mon cœur ira, les matinées,

chercher le corps et l’habit de la parole

de mon amour à pleins champs sur le monde

à la rencontre du silence lui-même

où dort la transparence nervurée d’invisible…

Né au Maroc et ayant travaillé dans le monde entier au sein de grosses entreprises industrielles, Jean-Marie Leclercq s’est ouvert à la poésie en 2005. Aujourd’hui sociétaire de la Société des Poètes Français à Paris, il a obtenu de nombreux prix de poésie. Il est membre de la Maison de la Poésie à Montpellier, ville où il réside.

Lire Jean-Marie Leclercq, c’est découvrir juste une voix et surtout le ton de cette voix.

Avec les mots de toujours venus du cœur, l’auteur nous livre sa tentative perpétuelle du goût du merveilleux, un espace à la fois spontané et littérairement façonné dans lequel ses textes ne parlent que du réel, se rejoignent dans la « pâte des mots », l’exhortant à sortir de lui-même pour aimer la vie.

Un autre coin de vie dans son intimité

Historien de la Scandinavie, essayiste, poète, Jean-Marie Leclercq, qui se fait un plaisir de se réciter aussi, a trouvé dans la poésie une manière d’améliorer sa destinée pour se fondre dans l’écriture et capter les chemins de la liberté dans le déluge des mots.

D’ailleurs, le public ne devrait se « réveiller » qu’avec quelques nouveautés bien imprévues dans ce grand jardin de la poésie.

Lire Jean-Marie Leclercq, c’est découvrir juste une voix et surtout le ton de cette voix.

À son contact, sa langue se hérisse, s’anime ou s’apaise avec une vigueur d’empathie assez extravagante, sans jamais omettre la vitalité joyeuse de l’amour.

Avec les mots de toujours venus du cœur, l’auteur, dans ses poèmes en vers libres, nous livre sa tentative perpétuelle du goût du merveilleux, un espace à la fois spontané et littérairement façonné dans lequel ses textes ne parlent que du réel, se rejoignent dans la « pâte des mots », l’exhortant à sortir de lui-même pour aimer la vie.

Il y a, dit-il à son public nombreux « un art du songe » et il faut accepter de ne pas avoir tout dit !

N’ayant jamais cessé de revenir à des paysages de lumière, il s’est finalement implanté à Montpellier en mars 2010 pour y « défricher la terre du Sud », fort loin de son terreau natal du Maroc et de la rudesse du climat suédois qu’il a côtoyé durant trois décennies.

Autant de bornes sur son chemin de vie l’ayant fait devenir poète en ne ressemblant à personne pour sauvegarder son acte poétique.

Le Languedoc Roussillon séduit et cela contribue aux mutations d’une histoire mouvementée.

S’étonnera-t-on qu’il ait décidé tout particulièrement de reproduire les mouvements de la vie chaude et sensuelle, palpitante, plus solaire que nocturne, l’ardeur terrible des garrigues à midi, la moiteur des vents d’autan et les correspondances de l’identité languedocienne.

Dans ce choix, ce n’est pas le beau mais le caractéristique qui prime. Non qu’il convienne de faire comme on dit aujourd’hui « de la couleur locale » avec quelques touches criardes çà et là !

Une manière d’écrire cette poésie multiforme pour s’en reposer.

D’ailleurs, l’auteur appartient à cette espèce qui ne renonce jamais à retrouver, ramasser, filtrer une existence et à en extraire des représentations s’ajoutant à la réalité !

On l’aura compris, le poète marche, se souvient, insiste, redécouvre dans une modernité poétique comme choix du futur contre le passé, pour franchir et recueillir les unions de mots en d’intenses vibrations, comme si l’homme voyageur portait dans son corps tout l’univers.

Mais est-ce déjà trop dire pour distiller du rêve et chercher un nouvel asile contre les maux de notre « paradis terrestre » manqué ?

Né à Settat (Maroc), Jean-Marie LECLERCQ a fait ses études supérieures à Paris et à Stockholm. Historien de la Suède, ex-dirigeant de grosses entreprises industrielles, psychothérapeute, conférencier, écrivain, il est devenu poète en 2005 lors de son séjour dans l’île de Sao Tome (Golfe de Guinée). Après de longs séjours en Angleterre, en Afrique du Sud, en Suède, il s’est installé à Montpellier où il a découvert un Sud méditerranéen qui va marquer profondément ses œuvres. Il publie un ouvrage de poésie par an ayant trouvé une note juste et sans doute la plus personnelle dans le souci toujours de diffuser au plus grand nombre la parole des poètes.

Il a déjà obtenu des prix de poésie. Son recueil de poésie contemporaine publié en 2012, Les Offrandes Poétiques, a transfiguré sa ferveur poétique pour prendre plaisir à vivre avec les mots.

Enfin, entre 2002 et 2006, il a publié trois livres dans le domaine des sciences humaines, pour trouver le chemin vers l’épanouissement de soi.

Jean-Marie Leclercq

L'HÉRITIER DES TERRES CHAUDES

Poèmes

ISBN 978-2-35328-114-5

16,00 EUR

L'HÉRITIER2
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Jean-Marie Leclercq

LE LABYRINTHE DU SILENCE

Poèmes

ISBN 978-2-35328-157-2

16,00 EUR

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ÉDITINTER ÉDITIONS

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