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Ce reportage inspiré de faits réels — mais qui comporte de nombreux éléments de fiction — permet de mieux comprendre les multiples raisons qui ont conduit à la révolution islamique d’Iran en 1979. En avril 1978 des Conseils en communication et politologues français sont appelés en consultation à Téhéran à l’initiative d’intellectuels et de hauts fonctionnaires francophiles. Ils ont pour mission d’étudier la situation politique, économique et sociale, d’analyser objectivement les réformes en cours en vue de les expliquer à l’opinion publique européenne.

Il apparaît rapidement que des forces masquées hostiles à la France et à ses intérêts en Iran visent à faire échouer cette mission. Les hypothèses sont multiples. Des courants politiques opposés aux réformes envisagées par le Chah ? Des extrémistes de la Savak, la police politique confrontée au terrorisme ? Des mouvements révolutionnaires clandestins ? Des extrémistes religieux en exil ? La C.I.A. qui ne tolère pas une présence française dans ce qu’elle considère comme un protectorat américain ? Le MI-5 britannique qui confond le détroit d’Ormuz avec Fachoda ? Le K.G.B. qui souhaite un régime procommuniste en Iran pour accéder enfin au Golfe Persique ? D’abord des tentatives d’intimidation de l’équipe sont organisées puis un assassinat et enfin un attentat.

300 jours avant la chute du Chah ce polar géopolitique sérieusement documenté met en évidence la conjonction des multiples facteurs qui ont conduit à l’une des révolutions les plus importantes de cette fin du XXe siècle, à l’émergence d’une dictature théocratique, à une guerre avec l’Irak qui fît plus d’un million de morts et à la poursuite d’une ambition nucléaire qui pourrait menacer la paix du monde.

André R. LABIDOIRE, passionné de littérature et de géopolitique a fait une carrière de Conseil en communication. Il a participé à de nombreuses missions d’études sociopolitiques en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Ce livre porte témoignage de son expérience internationale comme du niveau de ses analyses.

En avril et mai 1972 à l’initiative de collaborateurs du Président Salvador Allende, une mission d’étude de consultants français dite « MISSION SALAVADOR » est organisée au Chili. Comment des spécialistes de communication institutionnelle, sociale et politique, avec des yeux neufs et sans préjugés idéologiques, comprennent-ils la situation politique et l’image projetée de cette démocratie en marche vers une forme de socialisme ?

Ce témoignage lucide et mesuré peut mécontenter les démocrates de gauche comme de droite. Ceux de gauche constateront que la coalition minoritaire de l’Unité Populaire n’était pas prête à exercer le pouvoir face aux sabotages d’une opposition déterminée et à l’étranglement programmé de l’économie chilienne par l’impérialisme américain. Ceux de droite devront admettre que Salvador Allende, au cours des mille jours de sa Présidence, a maintenu toutes les libertés démocratiques dans la construction obstinée d’une société plus juste et plus fraternelle.

Le rêve de Salvador Allende s’est achevé le 11 septembre 1973 dans le sang et les larmes. Quarante ans ont passé. Par son suicide, cet humaniste a cloué le nom de Pinochet au pilori des dictateurs dans l’Histoire du monde. Devant cette tragédie la relative indifférence des démocraties occidentales comme celle des pays socialistes demeure un scandale.

Résolument à l’écart de l’actuelle vulgarité de la plupart des amuseurs médiatiques, André R. LABIDOIRE, donne ici sa lecture humoristique, toujours distanciée, d’une actualité foisonnante, répétitive, dramatique ou anodine. Courrier d’un ex-général nazi milliardaire réfugié en Colombie, méditation d’une boîte en aluminium égarée dans les déchets ménagers, lettre ouverte d’un cousin éloigné au Président de la République islamique d’Iran, réflexions d’un dromadaire égyptien sur la démocratie, conférence des amis du Couac 40…

Autant de lettres, fables et soties où l’humour et la satire fusionnent avec la philosophie et dont il se dégage une moralité implicite : l’homme d’aujourd’hui est responsable de lui-même et du destin de l’humanité entière. Mais il l’ignore encore.

Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur incorrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est désormais ruiné.

Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le génocide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jusqu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francisco, New York et enfin, à Paris.

Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se succèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et introduisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité.

EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde attend désormais leur repentance.