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Alain Borne

L'EAU FINE suivi de EN UNE SEULE INJURE

Préface de Philippe Biget

13,20 EUR

ISBN 9782914227650

98 p. ; 22,5 x 14 cm

Après Terre de l'été (1945) et Poèmes à Lislei (1946), tous deux réédités en 2001, voici L'eau fine (1947), complétant ainsi la trilogie qui valut à Alain Borne sa notoriété dans les années d'après-guerre. Sous ce titre emprunté à Rimbaud (Eternelles ondines/Divisez l'eau fine), Borne veut célébrer le recours à l'enfance et l'amour maternel avec la candeur et la naïveté qui permettent de renouer avec les fondements du sentiment amoureux.

Les mains sont vides du rêveur quand donc de l'ombre naîtra-t-elle la sans pudeur, la rebelle sans jeu de mère ni de sœur ?

Rien ne vient dans la chambre, personne, quand le sang piétine la nuit de l'enfant seul qui berce l'ombre d'une chair qui teindra sa vie.

Quelques années plus tard, publiant En une seule injure (1953) qui fut couronné par le Prix Artaud l'année suivante, il amorce une furieuse empoignade avec la mort, et au-delà de cette péripétie, une intense méditation sur la disparition et l'oubli.

Rien ne parle de l'homme mort ni son fils où la vie suscite un supplice neuf ni la terre que gonfle sa dépouille ni l'herbe porteuse de sa substance.

Son ombre est effacée le bruit singulier de son pas est un glas qui s'éloigne dans les cervelles sourdes et son visage la mort déjà dissout les yeux qui l'ont porté.

Deux extrémités de la vie, deux pôles génétiques autour desquels le poète s'identifie lucidement et douloureusement ; Deux recueils dissonants dans lesquels il réaffirme l'écriture si personnelle qui confère à l'œuvre son caractère existentiel.

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Alain Borne

TERRE DE L'ÉTÉ suivi de POÈMES À LISLEI

Préface de Philippe Biget

16,30 EUR

ISBN 2-910892-91-3

161 p. ; 22,5 x 14 cm

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Presque quarante ans après sa mort, le temps est venu pour Alain Borne (1915-1962), de sortir du purgatoire. Distingué dès la publication de son premier recueil, compagnon d'Aragon et de Seghers dans l'aventure de Poètes Casqués puis Poésie 40, 41... considéré par ses pairs et par la critique de l'après-guerre comme l'une des voix les plus sincères et les plus hautes de sa génération, ses œuvres sont depuis trop longtemps inaccessibles. Les lecteurs épris d'absolu (re)découvriront dans Terre de l'été et Poèmes à Lislei deux versants d'une œuvre sans concessions. Qu'il s'agisse de dépeindre l'inexorable fatalité du désir, de chanter les plaisirs flamboyants de la chair ou de poursuivre la quête insatiable d'une passion éthérée et mythique. Alain Borne veut assumer toutes les dimensions de l'amour humain, sans jamais cesser d'explorer les voies mystérieuses qui relient Eros à Thanatos :

La mort, brillante et calme dans l'écorce de l'arbre amour, signe ton nom.

De cette œuvre menacée d'oubli, voici deux titres majeurs réédités en stricte conformité avec leurs publications originales en 1945 et 1946.

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